Société des Études anciennes du Québec

Présentation


 

LA MISSION

La mission de la SÉAQ, depuis sa création, est de promouvoir l’humanisme classique et d’en montrer la pertinence dans le monde contemporain, ce qui est d’ailleurs reflété par sa devise, empruntée au poète latin Térence :  » Humani nihil a me alienum « , c’est-à-dire, « Rien de ce qui est humain ne m’est étranger » (Heautontimorou-menos, 77). Concrètement, la SÉAQ encourage la recherche, l’innovation pédagogique et la publication dans les divers domaines de l’Antiquité grecque et romaine. Elle met aussi à la disposition de tous ses membres, selon ses possibilités, les ressources nécessaires à l’étude, à la promotion et à la défense des études anciennes.

Dans cette optique, elle publie deux fois l’an le Bulletin de la SÉAQ, lieu de contacts et d’échanges entre ses différents membres qui en est déjà à plus de 76 numéros. Elle est de plus associée à la publication d’une revue, les Cahiers des Études anciennes qu’elle patronne et qui regroupent des recherches réalisées par différents spécialistes des études anciennes. Elle fait aussi paraître chaque année une sélection des meilleurs travaux universitaires dans une revue qui s’intitule Cahiers Étudiants. Enfin, la SÉAQ tient à tous les printemps un Colloque où sont présentées plusieurs communications gravitant autour d’une thématique chaque fois différente. Cette journée convoitée est le lieu idéal pour ses membres qui peuvent alors se rencontrer et échanger réflexions et connaissances sur un domaine qui les passionne. Ce colloque se veut aussi le cadre pour la tenue de l’Assemblée générale de la SÉAQ, au cours de laquelle sont élus les membres de son conseil d’administration pour l’année qui commence.

Par toutes ses implications, la SÉAQ joue un rôle de premier plan dans le développement des études anciennes au Québec, d’où l’emblème qu’elle s’est donné, la tête de l’Aurige de Delphes – qui fait partie d’un quadrige de bronze consacré à Delphes vers 475 avant J.-C. par un vainqueur aux Jeux Pythiques et exposé aujourd’hui au Musée de Delphes – qui symbolise ce rôle de guide qui est devenu le sien au fil des ans.

Au travers de son site Internet, la SÉAQ espère continuer dans la même veine en élargissant sa portée, pouvant maintenant se retrouver dans le salon de tous et chacun ! Le but ici est d’en faire une référence, un point de départ, un guide pour tous ceux et celles qui s’intéressent aux études classiques. Nous espérons aussi pouvoir resserrer les liens entre les différents membres qui sont éparpillés un peu partout dans la province et ainsi créer un lieu de rencontre virtuelle où chacun pourra laisser sa trace, sa contribution.

Vous pouvez aussi avoir accès à des versions PDF de plusieurs documents, dont les statuts et règlements de la SÉAQ, si vous possédez le logiciel Acrobat Reader.


 

HISTORIQUE

La Société des études anciennes du Québec fut fondée au 35e Congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir) tenu à Sherbrooke en 1967 par le comité des fondateurs. Ce comité fut constitué en 1966, lors du 34e congrès de l’Acfas , qui eut lieu en novembre à l’Université Laval. Voici donc ceux qui identifièrent  les objectifs de la SÉAQ qui sont encore les siens aujourd’hui :

  • M. Maurice Lebel, Université Laval
  • M. Jean des Gagniers, Université Laval
  • M Paul Eugène Lortie, prêtre, Université de Montréal
  • M. Etienne Gareau, o.m.i., Université d’Ottawa
  • M. Guy Brosseau, Université de Sherbrooke
  • M. Gilles Maloney, Université Laval
  • M. Colin Wells, Université Laval
  • R.P. Raymond Tremblay, c.ss.r., Séminaire St-Augustin, Cap-Rouge
  • M. Jean-Marc Dénommée, prêtre, Trois-Rivières
  • M. Jacques Pichette, École Marie de l’Incarnation, Québec
  • M. Joseph Costisella, sém., Ste-Thérèse de Blainville